Les bénéfices, au premier trimestre 2021, se sont élevés à 45,7 milliards de dollars, soit à peu près le volume d’une manœuvre financière. Et cela se passe en Norvège, qui, malgré une superficie de près de 400 000 kilomètres carrés, compte un peu plus de 5 millions d’habitants, en fait l’un des pays les moins peuplés du continent.

Norvège, boom des revenus pour le fonds souverain

Pour tirer le sprint des comptes du fonds, le plus grand au monde en termes d’actions détenues, a pensé la formidable course des actions américaines dans la dernière année. En effet, le fonds s’est principalement concentré sur les actions cotées à Wall Street (la réglementation actuelle interdit les investissements dans les actifs norvégiens), et la performance des indices S&P500, Dow Jones et Nasdaq explique largement les recettes du premier trimestre.

Dans le détail, les investissements sur le marché boursier – qui représentent environ 73% du portefeuille du fonds – ont généré un rendement de 6,6%, contre 10,9% l’année dernière, « un résultat difficile à reproduire » selon le directeur général adjoint Trond Grande. Le PDG, à propos des paris boursiers de +6,6% pour les trois premiers mois de 2021, a ajouté que « la progression des marchés boursiers a été largement tirée par les secteurs financier et énergétique. »

Le fonds a également capitalisé sur ses investissements immobiliers, +1,4%, qui représentent environ 2,5% de l’actif total, tandis que sur le front des obligations, il a réalisé une perte de 3,2%. Au total, le portefeuille du fonds a atteint 1 320 milliards de dollars d’actifs grâce à un rendement de 4 % en trois mois.

De nouvelles ressources pour le gouvernement d’Oslo

La santé du fonds souverain est une bonne nouvelle pour le gouvernement central d’Oslo, qui s’appuie sur les revenus des investissements pour financer son programme de dépenses sociales. En effet, 8 milliards de dollars ont été prélevés dans les caisses du fonds pour mettre en œuvre les mesures conçues par le gouvernement au plus fort de la pandémie.